Le Sommet extraordinaire arabo-islamique a débuté ce lundi à Riyad, en Arabie Saoudite, avec la participation des pays arabes et islamiques membres, dont le Maroc.
Le Royaume du Maroc est représenté par le Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, qui prend part à cette rencontre à l’invitation de l’Arabie Saoudite, sous la présidence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Le Chef du gouvernement est accompagné du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, M. Nasser Bourita.
La délégation marocaine comprend également M. Mohamed Ait Ouali, ambassadeur du Maroc en Égypte et représentant permanent auprès de la Ligue des États arabes, ainsi que M. Mustapha Mansouri, ambassadeur du Royaume en Arabie Saoudite et représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). Des diplomates de haut rang du ministère des Affaires étrangères complètent cette délégation.
Ce Sommet, convoqué par le Royaume d’Arabie Saoudite, a pour objectif d’examiner l’évolution de la situation dans la région, particulièrement en ce qui concerne la poursuite de la guerre israélienne contre Gaza et le Liban. L’aggravation de cette situation représente une menace sérieuse pour la sécurité et la stabilité régionales, et le Sommet vise à coordonner les positions des États membres face à ces enjeux.
L’ouverture de ce sommet a été prononcée par le Prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz Al-Saoud, au nom du Serviteur des deux Lieux Saints de l’Islam, le Roi Salmane Ibn Abdelaziz Al-Saoud.
Dans son discours, le Prince héritier a souligné la nécessité « d’unifier les positions des pays membres et de faire pression sur la communauté internationale pour mettre fin aux agressions continues, et pour trouver des solutions durables qui garantissent la stabilité et la paix dans la région. »
Selon une source officielle saoudienne, ce Sommet fait suite au précédent Sommet extraordinaire arabo-islamique du 11 novembre 2023, à Riyad. Il témoigne de la prise de conscience des dirigeants arabes et islamiques de l’importance d’unir leurs efforts et de prendre une position commune face à la crise sans précédent qui secoue Gaza et d’autres territoires palestiniens.