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La sécurité intérieure en Algérie se détériore de jour en jour et mets ainsi la junte militaire algérienne dans de mauvais draps devant la communauté internationale. Celle-ci essaie d’étouffer une affaire de meurtre d’une touriste suisse. Dix jours après son assassinat dans le sud-est de l’Algérie, et en l’absence d’une communication officielle, le journal Libération a réussi à confirmer les faits, qui gênent le régime algérien et ses forces de sécurité le mardi 22 octobre 2024.
La même source rapporte que le 11 octobre, une Suissesse, en vacances à Djanet (sud-est) avec un groupe de quatre personnes, a été assassinée. Elle était alors dans une brasserie à proximité de l’Office national du tourisme (Onat). La personne touchée, dont le nom n’a pas été divulgué, a été agressée par un individu armé d’un couteau. Selon une source sur place citée par Libération, elle a été emmenée à l’hôpital de Djanet, mais en raison d’une hémorragie importante, elle n’a pas pu être secourue. Il y a eu deux suspects arrêtés, dont l’un par des résidents. Il s’agit d’hommes originaires du nord de l’Algérie, qui sont installés ici depuis environ six mois. Selon la même source, ils étaient vêtus de tenues de Touareg, mais il n’est pas encore clair s’il s’agit d’un acte criminel isolé ou d’une action motivée par des revendications. Selon elle, il semble que les autorités locales souhaitent étouffer l’affaire : Rien n’est diffusé, même sur les plateformes sociales. Un silence troublant et louche !
Le ministère suisse des Affaires étrangères a été contacté par Libération le 21 octobre pour la première fois et a confirmé qu’il avait pris connaissance de l’assassinat brutal d’une résidente suisse qui s’est produit le 11 octobre dans le sud de l’Algérie. Le fait qu’un meurtre aussi violent, dans une zone touristique, n’ait suscité aucune réaction publique en dix jours, en particulier de la part des autorités algériennes, est préoccupant. Ce silence évoque les assassinats et les atrocités de la décennie noire que le pays a longtemps tenté de dissiper, alors qu’il s’efforce aujourd’hui de développer le tourisme.
De plus, suite à l’assassinat de la touriste suisse, la sécurité a été renforcée dans la ville grâce à la création de nouveaux points de contrôle militaires. Les autorités algériennes ont lancé une enquête, mais elles restent pour l’instant silencieuses quant aux circonstances précises de ce crime macabre qui, s’il venait à être lié à des personnes. En proie à des tensions internes et à une contestation populaire, le régime algérien aux abois fait face aussi à des menaces terroristes persistantes, en particulier dans le sud du pays, où des groupes criminels et terroristes cohabitent avec des éléments terroristes du polisario.
