Les moyens de promouvoir la coopération entre le Maroc et la Mauritanie dans le domaine de la formation professionnelle ont été au centre d’entretiens, mercredi à Rabat, entre le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri, et le ministre mauritanien de la formation professionnelle, de l’artisanat et des métiers, Mohamed Malainine Ould Eyih.
Cette entrevue s’inscrit dans le cadre d’une dynamique visant le renforcement de la coopération bilatérale en matière de formation professionnelle, qui revêt une importance cruciale pour les deux pays, notamment à travers la mise en œuvre de la convention cadre signée en 2022.
Dans ce sens, M. Sekkouri a affirmé que ces entretiens visent à examiner plusieurs sujets en relation notamment avec les exigences du marché de l’emploi dans les deux pays, outre la présentation des différentes formations de haut niveau proposées par les Cités des Métiers et des Compétences (CMC).
Le ministre a également indiqué, dans une déclaration à la presse, que le Maroc veut partager, dans le cadre de ce partenariat, son expérience pionnière en matière de formation au sein des entreprises privées, tout en offrant des opportunités de formation professionnelle en faveur des jeunes Mauritaniens, à travers l’octroi de bourses.
De son côté, M. Ould Eyih a fait part du souhait de son pays de s’informer de l’expérience « pionnière » du Maroc dans le domaine de la formation professionnelle, eu égard à son rôle central dans l’intégration des jeunes dans le tissu socio-économique à travers la création d’emplois.
Il a, en outre, souligné que la Mauritanie s’inspire de l’expérience des CMC, ainsi que du modèle marocain dans la gouvernance des systèmes et la gestion des institutions.
Le Maroc et la Mauritanie ont signé, dans le cadre de la 8ème session de la Haute Commission mixte maroco-mauritanienne, tenue en 2022, une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation professionnelle.
Cette convention vise à focaliser les programmes de coopération sur le diagnostic institutionnel des organismes du secteur de la formation professionnelle, notamment le Fonds de la formation technique et professionnelle, pour l’élaboration commune d’un plan exécutif visant à améliorer les services.