Un tribunal algérien a condamné mardi l’activiste politique Amira Bouraoui à 10 ans de prison par contumace, selon le Comité algérien pour la libération des détenus (CNLD).
Les faits remontent à février dernier, lorsque l’activiste Bouraoui, médecin de formation, a pu embarquer pour la France via la Tunisie alors qu’elle était frappée d’une interdiction de quitter le territoire national.
Plusieurs personnes soupçonnées d’avoir aidé Amira Bouraoui (46 ans) à quitter l’Algérie ont été arrêtées et incarcérées, dont le journaliste Mustapha Bendjama, condamné pour sa part à six mois de prison ferme.
Le parquet avait requis il y a quelques jours une peine de dix ans de prison ferme contre la militante Bouraoui et trois ans de prison ferme à l’encontre du journaliste Bendjama.
Dans la même affaire, le tribunal de Constantine a également condamné à 3 ans de prison ferme un agent de la police, et à un an de prison avec sursis la mère de Amira Bouraoui.