Selon cette recherche, dirigée par Jean-Claude Moubarac, professeur à l’Université de Montréal, près de 37% des nouveaux cas de maladies du cœur et d’AVC et 38% des décès au Canada sont attribuables à la consommation des produits ultrastransformés.
Plus du tiers de tous les troubles cardiovasculaires (38%) survenus en 2019 étaient liés à la consommation de boissons et d’aliments ultratransformés, indique l’étude.
Une consommation élevée d’aliments ultratransformés, tels que les boissons gazeuses, les friandises, les croquettes de poulet et les céréales à déjeuner sucrées, a déjà été associée à un risque accru de maladies chroniques, notamment les maladies du cœur et l’AVC.
« La bonne nouvelle est que si la consommation de boissons et d’aliments ultratransformés diminuait de 50%, environ 45.000 nouveaux cas de maladies du cœur et d’AVC et plus de 8.000 décès par année pourraient être évités », a souligné le professeur Moubarac.
Selon la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, des politiques fortes sont nécessaires pour aider la population à réduire sa consommation de boissons et d’aliments ultratransformés.
« Il faut notamment interdire la publicité de ces aliments auprès des enfants, taxer les boissons sucrées, et prévoir des subventions permettant de réduire le prix des légumes et des fruits », a souligné la fondation.