vendredi , 17 mai 2024

La romancière Lucile Bernard publie «Carrousel d’automne», un roman sur l’envie de ressusciter l’amour

La romancière, poétesse et nouvelliste Lucile Bernard vient de publier un roman intitulé, «Carrousel d’automne», paru aux éditions de l’Harmattan, collection Amarante. Une histoire poignante sur les vicissitudes de l’amour et l’errance des personnages, hantés par les souvenirs d’un bonheur perdu et déchirés par la douleur de l’absence de l’être aimé.

Le livre raconte l’histoire de Jules et Jeanne, une rencontre, un destin perturbé, une existence cabossée par des crises existentielles qui jettent Jeanne dans un tourbillon de questionnements qui finiront par la pousser à tourner le dos à son amoureux.

Foudroyé par cette rupture cruelle, Jules, poète rêveur, fou amoureux de Jeanne, n’arrive pas à se détacher de son passé. Désormais, cet homme qui adore raconter des histoires à l’amour de sa vie, vit des souvenirs de celle qui était sa seule raison de vivre.

Il sombre, alors, dans une souffrance insupportable. Une plaie béante qui le déchire de l’intérieur et qu’il traine pendant de longues années sans jamais pouvoir s’en remettre. Les images de Jeanne reviennent en boucle à son esprit.

Et puis ce besoin d’écrire encore et encore. Une envie incontrôlable d’exorciser ses vieux démons à travers la littérature. Somme toute, une tentative de se retrouver, de sortir de ce désert dans lequel l’a jeté la perte de son amour. Une manière de  sortir de cette «immense forêt de solitude». Mais là encore la déception est au rendez-vous.

Des années plus tard, une apparition va jeter une lumière dans la nuit. Une rencontre avec une femme, qui ressemble étrangement à Jeanne, qu’ il croise par hasard fait renaitre l’espoir au fond de Jules.

Il la suit, lui parle, dans l’espoir de ressusciter son amour. Le feu renait des cendre de cette passion qui le hante, mais s’éteint aussi rapidement qu’il s’est allumé. Une  relation nait mais ne fait pas long feu. Lisa n’est pas Jeanne…

Entre temps, Jeanne mène sa vie loin de Jules, tourmentée par la même solitude et torturée par le regret d’avoir abandonné son amour, par peur de le perdre un jour….

Lucile Bernard est romancière, poétesse, nouvelliste. Née en France à Annecy, elle verra à ses débuts ses poèmes édités dans différentes revues et anthologie, dont celles du Castor Astral, elle participera à des collectifs de poésies de la région Rhône-Alpes : « À corps écrits », à des expositions en France avec des peintres plasticiens à Paris-Bercy, Annecy espace Bonlieu, hôpitaux… sous la direction du peintre plasticien et poète Kaviiik.

Durant cette période, elle explore différents genres littéraires: romans, nouvelles, essais, poésies. En 2000, elle décide de faire une pause dans l’écriture, quitte la France pour le Maroc et fonde à Marrakech le Centre de Création Artistique « Riad Sahara Nour », lieu de rencontre et d’échange entre les cultures, accueillant des artistes, poètes et écrivains du monde entier.

C’est là que pendant dix ans, elle va créer et organiser « Les Rencontres internationales de la Poésie à Sahara Nour » avec la participation de poètes comme Jacques Ancet, Jean-Pierre Siméon, Ilma Rakusa, Jose F. A.Oliver, Hans Thill, Mahi Binebine, Yassin Adnan, Mohammed Bennis, Mohamed Loakira, Bruno Doucey, Emet Tracy, Mohamed Nedali, Salah Al Hamdani, Nimrod Bena,  Kiffle Beseat Selassie, Andres Sanchez Robayna et bien d’autres  ainsi que  le prix de poésie « Sahara Nour » ouvert aux jeunes marocains de 16 à 22 ans.

Puis l’écriture la rattrape, elle reprend la plume de façon délibérée. Naît alors un très court essai « Les fleurs sauvages » (inédit). En 2012 paraît un premier recueil de nouvelles, « Dernières nouvelles avant le jour » aux éditions de l’Harmattan, collection Amarante.

Puis suivront dans la même collection cinq romans : « La vie comme un Poème » (2014), « L’amour c’est comme les oiseaux » (2017), « Un parfum d’éternité » (2018), année durant laquelle elle participe à un ouvrage collectif en compagnie d’autres écrivains marocains, « Marrakech, lieux évanescents » dirigé par le poète et journaliste littéraire Yassin Adnan, (éditions Marsam).  Puis paraîtront successivement « Lettre au dernier amour » (2020) et « À l’aube de nos rêves » ( 2021).

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