Le journal français « Le Parisien » a vanté, vendredi, les festivités du Moussem de Tan-Tan, la plus grande fête célébrant au Maroc les traditions ancestrales de la vie nomade.
Dans un reportage de six pages, le quotidien relate les cinq jours du Moussem, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco en 2008, autour d’une programmation riche destinée à perpétuer cette mémoire collective avec au menu folklore, parades traditionnelles (Tbourida), courses de dromadaires et concerts de musiques.
Le Moussem de Tan-Tan, né en 1963 dans cette ville du sud du Maroc, est aujourd’hui « le plus grand du pays » rassemblant chaque année des tribus venues de tout le Royaume, écrit le quotidien qui note que « bien que la majorité des nomades marocains soient aujourd’hui sédentarisés, le festival est l’occasion de renouer avec les traditions ancestrales et de perpétuer la mémoire collective».
Le reportage donne la parole aux organisateurs, aux festivaliers et aux locaux, témoignant de l’évolution de cet événement qui « reste incontournable ».
Le reportage évoque aussi l’internationalisation du Moussem de Tan-Tan, qui, dès 2014 a noué un partenariat privilégié avec les Emirats arabes unis leur permettant d’y participer via un espace pour exposer leur culture, notant que cette année, près de 120 Emiratis y sont venus.
Cité par le journal, le porte-parole de la délégation émiratie, Omar Al Saeed, souligne à cet égard les relations séculaires qu’entretiennent les Emirats arabes unis avec le Maroc, affirmant que « c’est la même culture que chez-nous, ici, celle du désert ».
Du côté des locaux, des jeunes approchés par le journal assurent que « c’est le grand moment de la ville, tout le monde est là ! ».