La 13è édition du Festival international “Mata” d’équitation s’est ouverte, vendredi au village Zniyed dans la commune de Larbaa de Ayacha (province de Larache), sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI.
La cérémonie d’ouverture de cette édition, placée sous le thème « Mata: Célébration d’un quart de siècle de prospérité et de développement sous le règne éclairé de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu L’assiste et Le glorifie », s’est déroulée en présence du ministre de l’Équipement et de l’eau, Nizar Baraka, du gouverneur de la province de Larache, Bouassam El Alamine, ainsi que de responsables locaux, de personnalités militaires et d’acteurs de la société civile, a indiqué l’agence de presse MAP.
Cet événement de trois jours connait également la participation des délégations venues de plusieurs pays, y compris les ambassadeurs de Rwanda, de la Guinée-Bissau, du Ghana, de la République démocratique du Congo, du Soudan, du Portugal et du Cameroun, ainsi que l’ex-ambassadeur espagnol.
Il s’est ouvert avec une série d’activités mettant à l’honneur le jeu équestre ancestral “Mata”, symbole vivant de la mémoire collective marocaine et de l’héritage spirituel du grand Quotb Moulay Abdeslam Ibn Machich, fondateur de la tariqa Machichiya Shadiliya.
S’exprimant à cette occasion, le président du Festival, Nabil Baraka, a souligné que cet événement est une célébration des réalisations économiques, politiques et culturelles du Royaume lors des 25 ans de règne de SM le Roi, saluant la portée spirituelle du festival.
« Nous avons le devoir, musulmans, juifs et chrétiens, nous donner, la main dans la main, et d’allumer cette lumière de paix », a-t-il dit, soulignant que cette célébration met en valeur la richesse culturelle du Royaume en la transformant en source de joie.
M. Baraka a, à cet égard, affirmé la volonté ferme du Festival de renforcer la mise en valeur du patrimoine culturel, avec pour objectif de le faire rayonner à l’échelle internationale.
Pour sa part, la présidente de l’Association Alamia Laaroussia pour l’action sociale et culturelle, Nabila Baraka, a mis en avant le rôle essentiel du festival dans le rapprochement culturel, notant que cet événement permet de créer un pont entre les cultures, en facilitant l’accès de la population locale à des expressions artistiques venues d’ailleurs, tout en faisant connaître la culture locale à un public international.
Elle a également mis en avant l’implication positive des jeunes dans cette initiative, marquée par un intérêt croissant pour les activités proposées, soulignant que cette dynamique se distingue par une participation féminine de plus en plus présente.
Au programme de cette édition figure l’organisation d’un salon des produits du terroir et de l’artisanat, rassemblant des coopératives des différentes régions du Maroc, ainsi que des exposants venus de plusieurs pays du monde.
Cet événement sera marqué également par une conférence spirituelle et juridique sur les avancées du code de la famille, l’occasion de passer en revue les réformes profondes qui ont renforcé les droits des femmes et de la famille, sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, et leur impact sur la société marocaine.
Selon les organisateurs, les paysans autour du Jbel Allam accueillaient le printemps en pratiquant un jeu particulièrement original, baptisé MATA, qui fait appel au courage, à l’adresse, à la souplesse, à la délicatesse, à l’intelligence et à la finesse de ceux qui s’y adonnent, notant qu’il s’agit d’un jeu où cheval et cavalier, en parfaite symbiose, célèbrent une complicité légendaire et surtout la culture ancestrale d’une région extraordinaire.