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La localité de Ksar d’Ait Ben Haddou (province de Ouarzazate) vibre, du 18 au 21 octobre, au rythme de la 2è édition du Festival d’Izouran, une manifestation culturelle et artistique visant la préservation du patrimoine oral amazigh.
Organisé par l’association We Speak Citizen, le festival invite, à travers une programmation riche et variée, à redécouvrir la culture amazighe et les différents aspects du patrimoine immatériel dans le cadre enchanteur des oasis et kasbahs du site historique d’Ait Ben Haddou.
Le festival connait la participation d’un parterre d’académiciens, d’écrivains et de conteurs du Maroc, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, de la République du Congo et du Sénégal.
Au menu du festival figurent plusieurs activités dont des conférences axées sur le rôle des formes d’expression artistique contemporaines dans la préservation du patrimoine immatériel africain, des soirées musicales célébrant la musique amazighe, des spectacles de contes et des ateliers artisanaux dans les domaines de la bijouterie, de la broderie, du tatouage et du maquillage traditionnel.
Cette édition, qui rend hommage à la poétesse amazighe Mririda Nait Attik, dont les œuvres incarnent les valeurs de liberté et d’attachement à la terre, a également été ponctuée par la visite de l’exposition « Regards Croisés » organisée par la photographe Ilham Fouwad et la dessinatrice française Cami. Cette résidence artistique a mis en lumière les artistes et gardiens du patrimoine immatériel, notamment à travers les atours de la femme amazigh.
» Pour cette 2è édition du Festival, nous avons souhaité aller plus loin en ouvrant une dimension supplémentaire, celle de nos racines africaines », explique à l’agence de presse MAP, Loubna Mouna, présidente fondatrice de « WE SPEAK CITIZEN ».
Ce nouveau volet du festival met en avant la diversité culturelle et artistique du continent africain et de l’Europe, favorisant des échanges encore plus riches, a-t-elle fait savoir.
Il s’agit aussi, a-t-elle poursuivi, de l’organisation de conférences itinérantes. « Plutôt que de se dérouler dans des espaces clos, ces conférences se feront au gré d’une randonnée à travers les jardins de la vallée de l’Ounila offrant ainsi une expérience immersive et permettra d’allier découverte du paysage et réflexion intellectuelle dans un environnement inspirant », explique Mme Mouna.
L’un des points culminants de cette édition, organisée en collaboration avec le centre culturel « la Maison de l’Oralité-Tigmi n Wawal », est sans conteste la soirée Mririda. Un moment de convivialité, alliant haute cuisine et ambiance festive, renforcant ainsi le caractère exceptionnel de cette 2è édition, tout en mettant en avant la fusion des cultures et des saveurs.
