Le monde du sport est en deuil. La légende du football, l’Argentin Diego Armando Maradona est mort, mercredi, à 60 ans, des suites d’un arrêt cardiaque en Argentine. Avec le départ de ce géant, une page du grand livre de l’histoire du sport est tournée à jamais. Après le décès du « Pibe de Oro » (« gamin en or »), l’auteur de la « Main de Dieu », l’Argentine a immédiatement décrété trois jours de deuil national. Maigre consolation pour le pays qui perd l’une de ses personnalités les plus adulées.
Le champion du monde 1986 au Mexique avait subi une intervention chirurgicale pour un hématome au crâne début novembre et se remettait dans une maison de la périphérie de Buenos Aires. Le 12 novembre, il était sorti d’un hôpital de la banlieue de Buenos Aires, après huit jours d’hospitalisation qui avaient ébranlés l’Argentine, inquiète quant à la santé de son ancien international.
Le souvenir des buts légendaires de ce dribbleur hors-pair au 1,65 m laissera une trace indélébile dans tous les clubs où il est passé, de Boca Juniors, son club de cœur à Buenos Aires, à Naples, où il a évolué de 1984 à 1991 au sommet de sa carrière en Europe, après un passage à Barcelone.
Une minute de silence sera respectée mercredi et jeudi dans les stades européens en Ligue des champions et en Ligue Europa pour lui rendre hommage, a annoncé l’UEFA.
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