Une ouverture sur le public est, pour la police, une excellente stratégie. C’est au stand « Galerie histoire, art et culture » que la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a ouvert sa mémoire historique aux visiteurs de ses Journées portes ouvertes, tenues à Tanger du 2 au 6 octobre 2019, afin de faire découvrir aux citoyens les différentes étapes de son évolution.
Véritable lieu de partage, ce stand fait voyager les visiteurs à travers les différentes étapes qu’a connues la DGSN au fil du temps, en leur proposant de découvrir les nombreuses disciplines relevant de la sûreté nationale, notamment l’identification judiciaire, avec un appareil photo qui date de l’année 1848.
La Direction générale de la sûreté nationale propose également aux visiteurs de découvrir des modèles de procédures et de rapports de la sûreté nationale datant de 1918 ou encore 1828, a précisé le commissaire divisionnaire Said Kheyer, formateur à l’Institut royal de police, notant que des outils de télécommunication, tels qu’un télégraphe perforateur sont exposés au stand.
En plus de standards téléphoniques de 1950 et de 1970 et d’une caméra de l’année 1940, a-t-il poursuivi, les visiteurs peuvent découvrir une machine de projection de films qui date de l’an 1978, auparavant utilisée au sein de l’Institut royal de police pour projeter des films pédagogiques au profit de ses stagiaires.
Par ailleurs, un ancien matériel de photo, comportant un produit révélateur et un produit fixateur sont exposés dans le stand, aux côtés d’anciens gyrophares qui s’allument grâce aux bougies et auparavant utilisés dans les barrages de la sûreté nationale.