Les manifestants anti-régime sont redescendus en nombre dans les rues d’Alger, pour un 50e vendredi consécutif, 31 janvier 2020, à l’approche du premier anniversaire du « Hirak », le mouvement de contestation populaire inédit du pouvoir algérien.
Une foule compacte a défilé dans le centre de la capitale, plus importante que les vendredis précédents, quand la mobilisation semblait marquer le pas, selon un journaliste de l’AFP sur place.
Il est toujours impossible d’évaluer précisément le nombre des manifestants en l’absence de tout comptage officiel.
« Ou c’est vous, ou c’est nous ! Nous n’allons pas nous arrêter ! », scandaient les protestataires, encadrés par un important dispositif policier, à l’adresse de leurs dirigeants.
« Ce 50e vendredi est pour nous une occasion de donner un nouvel élan au mouvement », a déclaré à l’AFP Chacha Remini, une retraitée de l’Education, âgée de 58 ans.
« Notre objectif reste inchangé: le démantèlement du +système+ (au pouvoir) et la libération de tous les détenus » arrêtés dans le cadre de la répression du « Hirak » et dont les portraits sont brandis dans les défilés, a-t-elle souligné.