Heureusement que le ridicule ne tue pas ! C’est l’histoire du combat éternel de la légalité contre l’illégalité, de la légitimité contre l’illégitimité, le combat des fils de la lumière contre les fils des ténèbres. Après la Côte d’Ivoire et les Comores à Laâyoune, la république de Gambie a inauguré, le 7 janvier 2020, son consulat général à Dakhla, conformément à l’annonce faite le 12 décembre 2019 par le ministre gambien des Affaires étrangères, Mamadou Tangara. Ce dernier, accompagné de son homologue marocain, Nasser Bourita, a d’ailleurs présidé la cérémonie inaugurale du consulat général de la république islamique de Gambie à Dakhla. D’autres pays, notamment africains, devraient leur emboîter le pas en se dotant de représentations consulaires dans nos provinces sahariennes.
Ce grand événement constitue, à n’en pas douter, une nouvelle victoire du Maroc dans sa bataille contre les adversaires de son intégrité territoriale, notamment l’Algérie par Polisario interposé.
Evidemment, cela ne plaît pas à l’Algérie et à son pantin ‘’le Polisario’’. D’ailleurs, le front sépératiste a condamné l’ouverture d’une représentation consulaire de la Gambie à Dakhla. Elle qualifie cette décision d’ «agression flagrante».
Il considère « cet acte commis par la Gambie comme une agression flagrante sur son territoire, un soutien à l’occupation marocaine et une violation manifeste du droit constitutionnel de l’Union africaine et de ses résolutions de légitimité internationale qui ne reconnaissent aucune souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental ». En outre, le Polisario entend adopter « la position appropriée et les décisions nécessaires pour défendre sa souveraineté conformément au droit constitutif de l’Union africaine et au droit international ».
Mais, de quelle agression parle-t-on quand on n’est pas reconnu par la communauté internationale ? Les agitations des mercenaires du Front Polisario témoignent de la peur des leurs commanditaires, à savoir les responsables de l’armée algérienne et du fameux FLN. Ceux-là même qui cherchent à n’importe quel prix à détourner l’attention de l’opinion publique internationale de la vague de contestation populaire qui se maintient et rejette en bloc l’élection du président algérien Tebboune.