L’Algérie a appelé lundi 6 janvier 2020 la communauté internationale à « imposer un cessez-le-feu » en Libye à l’issue d’une brève visite à Alger du chef du gouvernement d’union nationale libyen (GNA), Fayez al-Sarraj.
M. Sarraj, qui conduisait une délégation de « haut niveau », a été reçu par le nouveau chef de l’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune pour discuter de « l’aggravation » de la crise en Libye. Il a quitté Alger en début de soirée.
Dans un communiqué publié à l’issue de l’entretien, la présidence algérienne « appelle la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à assumer ses responsabilités pour imposer un cessez-le-feu immédiat et mettre fin à l’escalade militaire » en Libye.
Par ailleurs, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, est arrivé lui aussi lundi dans la capitale algérienne, séparément, pour une visite officielle de deux jours, selon les autorités algériennes.
Au cours de son séjour, M. Cavusoglu aura des entretiens avec son homologue algérien Sabri Boukadoum.
Ces discussions porteront « sur les derniers développements de la situation en Libye et les moyens à mettre en oeuvre pour transcender la crise actuelle et faire éviter les conséquences lourdes d’une aggravation de la situation pour le peuple libyen frère, mais aussi pour les pays du voisinage », a précisé le ministère algérien des Affaires étrangères.