Le mouvement populaire de contestation du régime en Algérie est entré vendredi 22 novembre 2019 dans son 10e mois en restant fortement mobilisé dans la capitale, où les manifestants scandent leur refus de la présidentielle du 12 décembre.
Une foule nombreuse converge depuis le début de l’après-midi de divers quartiers de la capitale vers le centre-ville, où plusieurs axes sont noirs de monde, pour le 40e vendredi de suite de manifestation depuis le 22 février.
« Nous demandons la liberté et on ne fera pas marche arrière », martèle notamment la foule en chœur dans la capitale.
Exigeant la mise sur pied d’institutions de transition pour rompre avec les autorités actuelles, les contestataires refusent que le pouvoir, incarné depuis le départ de M. Bouteflika par le général Ahmed Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée, organise le moindre scrutin.