De nouveaux rassemblements hostiles à la présidentielle du 12 décembre ont émaillé mardi 19 novembre 2019 à travers l’Algérie le 3e jour d’une campagne agitée, notamment là où les candidats ont tenu meeting.
Plusieurs personnes ont été arrêtées à El Oued (550 km au sud-est d’Alger) devant la salle où l’ex-Premier ministre Ali Benflis tenait un meeting, que deux personnes dans la salle ont tenté de perturber.
Des arrestations ont également eu lieu à Relizane (à 100 km d’Oran, deuxième ville du pays), où s’est déplacé Abdelaziz Belaïd, chef d’un micro-parti proche du pouvoir, et à Béchar (750 km au sud-ouest d’Alger) où s’est exprimé Abdelmadjid Tebboune, autre ancien Premier ministre (2017) d’Abdelaziz Bouteflika, président que la rue a contraint à la démission en avril.
Des opposants au scrutin se sont également rassemblés à Boumerdès (35 km à l’est d’Alger) où se trouvait Abdelkader Bengrina, chef d’un petit parti islamiste ayant également soutenu M. Bouteflika.