La campagne électorale pour la présidentielle en Algérie a débuté dimanche 17 novembre 2019 de manière discrète, sept mois après la démission d’Abdelaziz Bouteflika, alors que le déroulement et l’issue de ce scrutin sont incertains en raison de son rejet par le mouvement de contestation.
Les cinq candidats en lice ont tous participé ou soutenu les deux décennies de présidence Bouteflika et sont vilipendés par une bonne partie de la population.
Parmi eux, les ex-Premiers ministres Ali Benflis et Abdelmajid Tebboune, des septuagénaires, font figure de favoris. A leurs côtés : Azzedine Mihoubi, Abdelaziz Belaid et Abdelkader Bengrina.
La campagne, qui se terminera le 8 décembre à minuit, trois jours avant le scrutin, « s’annonce très difficile », avertit l’universitaire Mohamed Hennad. « J’espère qu’il n’y aura pas de violence et que la contestation demeurera pacifique ».
En ce deuxième jour, aucun candidat n’a organisé de meeting à Alger ou dans une des grandes villes du nord, où le refus du scrutin est clamé chaque semaine.