Dans son discours le vendredi 11 octobre 2019 devant les membres des deux Chambres du Parlement à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 4ème année législative de la 10-ème législature, S.M. le Roi Mohammed VI a insisté sur le fait que « L’étape, qui s’amorce dès à présent, requiert une implication unanime, fondée sur une confiance redoublée, une volonté ferme d’œuvrer dans un esprit de collaboration et d’unité, une mobilisation vigilante ; elle doit aussi se caractériser par le souci de transcender les vaines querelles et d’enrayer toute perte de temps et d’énergie ».
Pour le Souverain, « il incombe au gouvernement de mettre au point des plans rigoureux sur la base desquels les décisions et les projets, de portée nationale, régionale ou locale, pourront être soigneusement conçus, minutieusement réalisés et suivis sur le long terme ».
L’administration doit veiller à concourir à atteindre les objectifs. « Par ailleurs, grâce au concours de l’Administration placée sous son autorité, le gouvernement doit veiller à l’exécution efficace des décisions, en mettant en place les ressources adéquates, plus particulièrement les données statistiques, les mécanismes d’inspection et de contrôle. Il doit aussi veiller à ce que les différents intervenants œuvrent dans un esprit de transparence, de collaboration, d’harmonie », a souligné S.M. le Roi.
Mais plus d’impunité. « A cet égard, en matière de responsabilité, aucune dérobade n’est possible dans le cadre d’une stricte application du principe de reddition des comptes. En vertu de la Constitution, le Parlement se voit, lui, investi de larges attributions en matière de production législative, de contrôle de l’action gouvernementale, d’évaluation des politiques publiques », conclut le Souverain.