Environ 3.000 étudiants ont manifesté mardi 1er septembre 2019 à Alger, réitérant leur rejet de l’élection présidentielle du 12 décembre, soutenue par l’homme fort de l’Algérie, le chef d’état-major de l’armée, Gaïd Salah.
Les étudiants se sont d’abord rassemblés Place des martyrs, dans le centre de la capitale, avant de se diriger vers la Grande poste, épicentre de la contestation qui agite le pays depuis le 22 février.
« Pas de vote », ont scandé les étudiants, accompagnés d’enseignants et de simples citoyens pour cette manifestation qui se tient pour la 32e semaine consécutive.
Ils ont défilé dans les principales artères du centre de la capitale, au milieu d’un fort déploiement policier avant de se disperser sans incident en début d’après-midi.
Depuis la démission le 2 avril du président Abdelaziz Bouteflika sous la pression conjuguée de la rue et de l’armée, le mouvement de contestation refuse que le « système » en place organise la présidentielle et réclame au préalable le départ de tous ses anciens soutiens.
Les étudiants manifestent chaque mardi, tandis que des rassemblements plus larges ont lieu chaque vendredi.