De nouveaux rebondissements au sein de l’institution militaire algérienne. Le puissant général-major M’henna Djebbar, l’ex-patron de la direction centrale de la sécurité de l’armée (DCSA), a été nommé à la tête de la Direction de la documentation et du renseignement extérieur. Une preuve de plus que la junte militaire est gérée par des caporaux aux intérêts sordides.
L’ex-chef du renseignement militaire, emporté en 2019 par la purge orchestrée par l’ancien chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah, souffle désormais à l’oreille du chef de l’armée Saïd Chengriha et du président Abdelmadjid Tebboune.
Le Président du MAK ( mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), Ferhat Mehenni, avait accusé clairement M’henna Djebbar d’être derrière les incendies du mois d’août 2021 qui ont causé en Kabylie plus de 220 morts, des milliers de blessés et énormément de pertes de biens en tout genre.
Le général M’henna Djebbar est aussi à l’origine des massacres dont ont été victimes des dizaines de milliers d’Algériens dans les années 90 et du massacre du monastère trappiste algérien de Tibhirine en 1996, où sept trappistes ont été enlevés et assassinés pendant la guerre civile en Algérie.
En 2019, le général Djebbar, qui était l’un des lieutenants les plus fidèles au général Toufik, le célèbre et mythique patron du DRS, a été placé sous mandat de dépôt par le tribunal militaire de Blida pour uniquement enrichissement illicite, blanchiment d’argent ou trafic d’influence. Mais ce criminel notoire a été blanchi et aujourd’hui il est recruté par les généraux sanguinaires d’Alger.