Ali Lmrabet frôle l’hystérie. Après ses vidéos rocambolesques sans succès diffusées sur YouTube, il a vendu sa conscience aux généraux algériens pour tirer à boulets rouges sur son pays natal et ses institutions. Connu pour ses innombrables déboires aussi bien professionnels que personnels au Maroc, Ali Lmrabet s’est livré à un entretien avec le journal algérien Al-Chorouk, affidé au pouvoir algérien, pour faire parler de lui, quitte même à inventer de son cru, comme personne autre ne sait le faire mieux que lui, des histoires sur l’institution monarchique et d’un prétendu conflit d’intérêts au sein du palais royal.
Qui a lu cet entretien ne s’étonnera pas de son contenu vide d’informations vérifiées et vérifiables. Car au fil du déroulé du soi-disant jeu de questions-réponses le lecteur se rendra vite à l’évidence que d’abord les questions ont été minutieusement préparées à l’avance de sorte à créer une impression que le Maroc est déstabilisé de l’intérieur et qu’au sein du palais royal il existe des clans sont à couteaux tirés. Ce qui est fondamentalement mis à plat par les réponses de Lmrabet qui ne s’appuient sur aucune information vérifiée mais plutôt sur des interprétations subjectives et délétères cherchant à véhiculer des messages empoisonnés du pseudo journaliste afin de ‘’justifier’’ les émoluments qu’il a perçus auprès des caporaux de la junte militaire algérienne.
L’entretien préfabriqué maintenant passé au peigne fin, professionnellement et journalistiquement parlant, il convient désormais de jeter la lumière sur un journaleux raté qui cherche désespérément une place au soleil. Les signes de la paranoïa de Ali Lmrabet deviennent plus qu’inquiétants.
Rejeté par des médias français et espagnols, lassés de ses écrits bons pour être jetés dans la poubelle, ayant souffert d’antécédents psychiatriques, Ali Lmrabet trouve désormais écho auprès d’un régime impopulaire qui finance tous les bons à rien prédisposés à se jeter dans le feu en contrepartie de quelques milliers de pétrodollars. Mais pas pour longtemps, et l’histoire nous a donné des leçons dans ce sens. Le régime algérien ne retient pas ceux qui vendent leur pays, des mercenaires de la plume, car tout bonnement il n’a pas confiance en eux et en leur fausse loyauté. Pour la junte militaire algérienne, les ‘’prostitués’’ de l’écriture, ce n’est pas ça qui manque.