La ville de Laâyoune a abrité, lundi, les travaux de la session ordinaire du Parlement andin, une première du genre tenue en dehors des États membres de cette organisation régionale.
Dans une allocution à l’occasion de cette session, présidée par le président du Parlement andin, Fidel Espinoza Sandoval, le président de la Chambre des conseillers, Naama Mayara, a souligné que le choix de tenir la session ordinaire de cette organisation à Laâyoune reflète l’excellence des relations bilatérales et multilatérales.
Mayara a noté que la commémoration du quatrième anniversaire de la signature d’un mémorandum d’entente entre le parlement marocain et le parlement andin offre l’occasion de se féliciter de l’atteinte des objectifs communs et des réalisations accomplies sur la voie du renforcement des relations institutionnelles bilatérales et de la promotion de la coordination dans les questions d’intérêt commun.
Les deux parties disposent d’importants atouts pour construire un modèle de coopération Sud-Sud, établir un partenariat économique générateur de bénéfices mutuels et lancer la dynamique des projets de développement humain et social, a fait observer M. Mayara.
Il a relevé que cet évènement est l’occasion de commémorer le quatrième anniversaire de la décision historique du parlement andin de soutenir le plan d’autonomie, sous souveraineté marocaine, comme étant une solution réaliste et crédible pour mettre fin à ce conflit artificiel.
En outre, le président de la Chambre des conseillers a relevé que les positions géopolitiques du Royaume et des pays andins les qualifient à jouer un rôle pionnier dans le système des relations internationales, d’autant plus que la Communauté andine est une plateforme d’accès à l’espace économique atlantique, et que le Maroc constitue la porte d’entrée vers le continent africain et le monde arabe.
Pour sa part, le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a indiqué que l’ouverture du Parlement marocain sur la zone andine reflète l’intérêt porté par le Royaume du Maroc à la coopération Sud-Sud et à l’établissement de canaux de dialogue avec des zones géographiques qui partagent les mêmes aspirations et ambitionnent de partager les expériences et expertises et unifier les positions pour défendre les causes justes de leurs peuples.