L’ONG internationale » Réseau Unité pour le développement » monte au créneau pour dénoncer l’exploitation des enfants à des fins mercantiles et de guerre dans les camps de Tindouf. L’association a, en effet, soumis au Conseil des Droits de l’homme de l’ONU à Genève des communications écrites déplorant la situation alarmante prévalant dans les camps de Tindouf. Le Président de l’ONG, Mohamed Vall Barka, a saisi également le Conseil des Droits de l’homme sur l’intimidation et la répression que subissent les défenseurs des droits de l’homme dans les camps de Tindouf.
Dans des correspondances envoyées à l’Assemblée Générale de l’ONU et au Conseil des droits de l’homme, l’ONG appelle à l’arrêt immédiat de l’exploitation des enfants à Tindouf. « Etant donné que le recrutement et l’exploitation d’enfants dans les conflits constituent une violation de l’essence de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant et ses protocoles annexes et que le crime d’exploitation et de recrutement d’enfants dans des conflits armés exige la condamnation internationale et l’intolérance face à ces violations de leurs droits fondamentaux qui menacent la vie des enfants, nous attirons votre attention et celle de l’opinion publique internationale sur l’implication de l’Algérie que nous tenons pour responsable de ce qui se passe dans les camps de Tindouf, avec le Polisario », lit-on.
Et d’ajouter qu’elle dispose de preuves concluantes que les enfants sont continuellement obligés de suivre une formation militaire à l’intérieur des camps de Tindouf et utilisés comme soldats à l’intérieur de ces camps, ce qui les rend vulnérables à toutes les formes de violations liées à cette crime, dans le plus grand silence par l’Etat algérien puisqu’il est le premier responsable devant le Nations Unies pour toute violation commise à l’intérieur ou à l’extérieur des camps de Tindouf, qui sont situés sur son territoire.
Ainsi, le Polisario et l’Algérie partagent la responsabilité de violer toutes les références qui encadrent la protection des droits de l’enfant, et elles violent clairement toutes les résolutions du Conseil de sécurité à cet égard.