Deux jours après avoir été condamné (lundi 25 avril 2022) par le tribunal de première instance d’Al Hoceima à quatre ans de prison ferme pour offense envers la personne du roi en diffusant des vidéos infâmes où la bassesse et les écarts de langage s’entremêlaient, le supposé militant du Rif Rabie Al Ablaq revient à la charge et menace de se brûler vif à l’image du tunisien Mohamed Bouazizi qui s’est auto-immolé en décembre 2010. Pourquoi donc ? Parce qu’on le condamne à une peine privative de liberté. On l’aura compris : laissez-moi dire ce que je veux et ce qui me plait ou je me fais brûler vif et passer pour un martyr. Au diable ! personne n’est au-dessus des lois. Qui injure et insulte sait ce qu’il l’attend ! Sinon, c’est un lâche pur. Un militant digne de ce nom et de ce titre n’abandonne pas sa cause. Encore faut-il que Rabie Al Ablaq ait une cause. Le comble, c’est qu’il a été gracié en juillet 2020 par le Roi Mohammed VI. Cette grâce lui a été accordée car il présentait un signe de début de sagesse. Or, la sagesse est loin d’être son compagnon. Et au lieu de remercier le Souverain, il diffuse des vidéos pleines de diffamation et de manque de respect à la personne du Roi. Naturellement, il fallait s’attendre à une mobilisation d’ONG comme Human Rights Watch. Celle-ci le présente en 2020 comme un militant du Rif et aujourd’hui elle lui colle le titre de journaliste. Depuis quand ? Ne peut être journaliste qui veut. Ce titre sert bien les intérêts de ces associations pour dire que le Maroc ou plutôt le ‘’Makhzen’’ comme se plaisent à le répéter les détracteurs du royaume sévit contre la presse. Sauf que le temple de la presse marocaine est assez bien protégé pour être infiltré par des militants de dernière heure. Bref, rien de plus soulageant que de ne donner aucune importance aux choses qui n’ont aucune importance.