Rien ne freine la campagne systématique de désinformation menée par l’agence officielle algérienne APS. Dans une dépêche de ce dimanche 17 avril 2022, elle écrit que « La délégation marocaine au Comité Al-Qods, qu’elle préside, tente de se soustraire à sa responsabilité envers Al-Qods, et de la situation dramatique qui prévaut à Al-Aqsa ». Pourtant, le même jour, l’agence française AFP sort une dépêche sous le titre « Le Maroc dénonce l’agression des forces israéliennes à Jérusalem », dans laquelle elle souligne que « Le Maroc, pays arabe ayant normalisé ses relations avec Israël, a dénoncé samedi l’agression flagrante des forces d’occupation israéliennes sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, théâtre de violents affrontements la veille entre policiers israéliens et Palestiniens ». Dans la même dépêche de l’agence française, lit-on littéralement, « le roi Mohammed VI – président du comité Al-Qods, chargé de contribuer à la sauvegarde des lieux saints musulmans à Jérusalem – a ordonné de communiquer cette condamnation directement au chef du bureau de liaison israélien à Rabat. Le Maroc a par ailleurs appelé l’ONU et la communauté internationale à intervenir d’urgence pour mettre un terme à ces violations et agressions contre le peuple palestinien ».
Venons-en maintenant aux faits, confirmés par les grandes agences de presse internationales et qui ne peuvent faire fi des règles journalistiques universelles.
Ce qui s’est réellement passé, c’est que le représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU qui a entravé, samedi 16 avril 2022, l’adoption d’un communiqué du Groupe arabe à New York, relatif à la récente agression israélienne contre les lieux saints à Al-Qods, pour le seul motif qu’il se réfère au Comité Al-Qods de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI) et à l’action de son Président S.M. le Roi Mohammed VI.
En effet, la délégation de la Palestine a fait circuler un projet de communiqué pour adoption au Groupe arabe à New York, qui condamne l’agression israélienne dans la ville sainte et reconnaît le rôle important du Comité Al-Qods, présidé par SM le Roi Mohammed VI, pour défendre la ville Sainte et préserver son identité. La délégation marocaine a fortement soutenu ce projet sur lequel elle n’a proposé aucun changement, ni amendement.
L’ensemble des États membres du Groupe arabe ont appuyé le texte de communiqué tel que soumis par la délégation palestinienne, à l’exception de l’ambassadeur d’Algérie. Ce dernier, fidèle à la haine maladive de ses autorités contre le Maroc, s’est opposé à la référence au Comité Al-Qods, et a tenté d’inclure une mention d’un soutien de son président à la cause palestinienne. L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale a vivement condamné cette énième manœuvre algérienne de s’attaquer au Maroc et à ses symboles, en insistant qu’il n’est ni dans les habitudes, ni dans l’éthique, et encore moins dans les compétences des ambassadeurs arabes à New York, de commenter ou de critiquer les responsabilités dévolues aux Chefs d’Etat et de gouvernement arabes. Le diplomate marocain a fustigé et condamné l’attitude du nouvel ambassadeur algérien qui tente de remettre en cause un langage sur le rôle important du Comité Al-Qods, présidé par SM le Roi Mohammed VI, accepté et promu depuis plusieurs décennies par les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays arabes, islamiques et du Mouvement des Non Alignés.
L’ambassadeur Hilale a rappelé que pas plus tard que le 9 mars 2022, le Comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux mesures et politiques israéliennes illégales à Al-Qods occupée a salué les efforts de SM le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, dans la défense de la ville sainte. Il a, à cet égard, mis à nu la duplicité de la diplomatie algérienne qui, au Caire, avait accepté ce langage sur le Comité Al Qods, et ce avec la participation de son ministre des Affaires étrangères, alors qu’elle s’y oppose à New York.
M. Hilale a rappelé que SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité de président du Comité Al-Qods, œuvre inlassablement sur les plans diplomatique, politique et sur le terrain, pour la défense de la ville Sainte, la préservation de son statut religieux, culturel, juridique et historique, ainsi que pour l’amélioration des conditions de vie et de la résilience de sa population à travers notamment son bras exécutif, Bayt mal Al-Qods. Il a, dans ce cadre, souligné que le Maroc finance Bayt mal Al Qods à plus de 86% alors que l’Algérie n’y contribue nullement.