Les scènes qui circulent sur les réseaux sociaux sont infames. Les citoyens algériens sont obligés de faire la queue, chaque matin, pour pouvoir se procurer de l’huile de table, du lait ou de la farine subventionnés. Tous les moyens sont bons pour s’en procurer, quitte même à user de la violence. Certains en viennent aux mains pour arracher une bouteille d’huile, du lait ou un petit sac de farine. Si au moins les prix affichés étaient à la portée d’une large frange de la population réduite à vivre dans la précarité totale.
Une vie infernale pour des Algériens convaincus que leur pays est un pays riche par ses hydrocarbures qui rapportent plusieurs milliards de dollars annuellement.
Ils ont raison de s’en persuader. Les augmentations persistantes des prix des graines oléagineuses, du lait en poudre et des céréales, dues à la crise sanitaire et la guerre en Ukraine, ont, certes, mis davantage de pression sur les finances publique qui subventionnent les produits alimentaires de base tels que l’huile de cuisson, le lait et le pain. Mais les revenus du pétrole et du gaz ont augmenté en 2021. D’autant plus que les hausses des prix du pétrole et du gaz sur le marché international ne se reflète sur le niveau de vie du peuple car l’Algérie est un pays exportateur de ces deux hydrocarbures. Et malgré cela, le pays est toujours confronté à une augmentation de son déficit budgétaire. Comment l’expliquer ? Alors que le peuple algérien souffre le martyr pour avoir de quoi subsister, la junte militaire algérienne continue d’acheter à coups de centaines de millions de dollars des armes pour sa création le Polisario dans le dessein maladif de déstabiliser le Maroc et de l’empêcher de parachever son intégrité territoriale. L’establishment algérien finance aussi, sans compter, par des pétrodollars sonnants et trébuchants, plusieurs cabinets de lobbying et des mercenaires de par le monde pour nuire à l’image et à la notoriété du Royaume. Ces dessins tombant à l’eau, le régime algérien prive les Algériens qui sont censés profiter des revenus des richesses de leur pays et leur rend la vie difficile comme s’ils vivaient dans un pays pauvre.