L’enrôlement militaire des enfants par les milices séparatistes du “polisario” dans les camps de Tindouf, au Sud-ouest de l’Algérie, est un “crime de guerre”, écrit le journal mexicain « Via Global », qui souligne que toutes les personnes impliquées doivent rendre des comptes devant la justice.
« Enrôler la catégorie la plus jeune de la société dans des conflits armés peut certes profiter au mouvement séparatiste mais en réalité il s’agit d’un crime de guerre passible de poursuites à l’international”, souligne la publication dans un article intitulé « L’enrôlement militaire des enfants, une réalité du +polisario+”.
Le média mexicain relève que les séparatistes embrigadent les adolescents et les enfants en recourant à la manipulation et à un discours qui se nourrit du fanatisme, notant que ces agissements exposent les enfants à une myriade de dangers d’extrême gravité.
“L’enrôlement des enfants par le +polisario+ est une violation flagrante des droits de l’homme”, d’autant plus qu’il cible une catégorie vulnérable censée être plutôt éduquée aux principes et aux vertus de la culture universelle, s’indigne l’auteur de l’article.
« Via Global » fait remarquer que les organisations criminelles et terroristes telles le “polisario”, n’ont d’autre choix que de se servir des enfants comme boucliers en l’absence de véritables soutiens. “Elles sont à la recherche de proies faciles à manipuler au moyen d’un discours désuet puisant dans un pseudo-nationalisme” révolu, ajoute la publication.
Il s’agit, selon l’auteur de l’article, d’une manœuvre privilégiée par les organisations terroristes comme Daech et le pantin algérien, le +polisario+, en flagrante violation de la Déclaration universelle des droits de l’homme et de la Déclaration des droits de l’enfant adoptée en 1959 par l’Assemblée générale des Nations Unies.