En pleine crise sanitaire et socio-économique qui frappe de plein fouet le pays, le régime algérien continue de dilapider l’argent du contribuable algérien pour financer l’achat d’armement au profit du polisario et des campagnes médiatiques et de propagande contre l’intégrité territoriale du Maroc. Quel gâchis ! Cet argent aurait pu servir à alimenter les habitations et les établissements d’enseignement en eau potable. Les pénuries chroniques d’eau dans la capitale algérienne ont poussé Pr Lakhdar Griene, doyen de la faculté de médecine d’Alger, à sortir de son mutisme et à mettre de côté sa fierté et son orgueil pour dénoncer une situation calamiteuse qui dure et perdure.
C’était lors de la cérémonie d’ouverture de la faculté de pharmacie le 11 octobre 2021 en présence de trois ministres venus assister à l’inauguration de la faculté de pharmacie : Pr Benbouzid, ministre de la santé, du Dr Benbahmed, ministre de l’industrie pharmaceutique et Abdelbaki Benziane, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
«Nous sommes ici dans la faculté de médecine d’Alger. Depuis début juillet 2021, nous avons de très grandes difficultés d’alimentation en eau. Ce qui fait que malheureusement, nos étudiants, qui sont autour d’une dizaine de milliers au quotidien, ont des difficultés à être accueillis correctement», a lancé d’emblée Pr Lakhdar Griene, doyen de la faculté de médecine d’Alger, sur un ton désolant.
Et d’ajouter : «Je vous assure qu’avant de vouloir m’exprimer dessus, je me suis posé des questions pendant longtemps pour savoir si c’est le moment ou non. Finalement, j’ai décidé de sauter le pas, de me jeter à l’eau, encore une fois l’eau, pour en parler, parce que la situation est grave et les actions à entreprendre sont urgentes». Le doyen a décrit l’état de la faculté et de l’université, haut-lieu du savoir, abandonné par les vieux généraux algériens qui préfèrent placer leurs enfants dans des universités et grandes écoles françaises ou allemandes.
La pénurie d’eau n’est que la partie émergente de l’iceberg. «Nous n’avons pas d’eau dans les robinets, mais nous avions de l’eau au niveau de nos pieds. Nous avons nos pieds qui sont immergés dans l’eau. Nous vivons un paradoxe incroyable. Pas d’eau dans les robinets, beaucoup d’eau dans les structures et les fondations», a expliqué le doyen qui avoue avoir avisé les responsables sans que cela ne change d’un iota le statu quo.
«J’ai profité du passage d’un haut responsable militaire chargé des infrastructures dans la région du Grand Alger pour lui demander de me donner un avis sur la situation architecturale de la faculté et nous avons fait une petite visite relativement rapide et le diagnostic qu’il m’a fait, m’a fait froid dans le dos pour ne pas dire m’a glacé. Il m’a dit que si on n’entretient pas immédiatement des travaux pour corriger les anomalies qui existent, dans moins de 10 ans, cette structure va s’effondrer», a-t-il conclu son appel de détresse qui ne trouve pas un entendeur au sein d’un establishment ne rêve que de mettre à genoux le royaume. Même pas en rêve M. Tebboune !
Pr