Le minaret est tombé, il faut pendre le coiffeur du coin. Cet adage marocain s’applique parfaitement aux agitations du pouvoir algérien depuis quelque temps. Il est désormais notoire, au gré des faux arguments et des vidéos truquées, que ce régime sénile cherche noise au Maroc pour justifier une prétendue hostilité du royaume envers l’Algérie voisine. A force d’être empreintes de ridicule, ces faux arguments finissent par renseigner sur un système fatigué par les revendications en interne et qui s’accroche à tout à et à rien pour faire oublier ses déboires.
La dernière mascarade a été diffusée jeudi 14 octobre 2021. Elle fait état de l’« assassinat» d’un garde-frontière algérien et de la blessure de deux autres militaires mercredi soir 13 octobre dans un attentat à la bombe près de la frontière avec le Maroc, indique le ministère de la Défense.
« Une bombe artisanale a explosé dans l’ouest de l’Algérie au passage d’une patrouille de garde-frontières lors d’une mission de reconnaissance dans le cadre d’une opération militaire pour la « sécurisation des frontières et la lutte contre la criminalité organisée », a précisé le ministère.
L’étonnant, c’est que c’est à Béni Boussaïd (wilaya de Tlemçen), et plus précisément à Déglène, que l’explosion a eu lieu. Comme attendu, sans surprise, l’Algérie a immédiatement accusé le Maroc d’être derrière cette « attaque » au fin fond du territoire algérien, à moins de cinquante kilomètres d’Alger !
Ce qui s’est réellement passé, c’est que l’armée algérienne a envoyé une patrouille militaire dans une zone minée datant de l’ère coloniale. Le soldat y a laissé sa vie et pour camoufler les faits de cet assassinat prémédité par les vieux généraux contre un des leurs, l’armée algérienne a fomenté ce nouveau scénario pour accabler le Maroc et le rendre coupable d’hostilités contre l’Algérie.
L’explosion aurait eu lieu mercredi 13 octobre, soit le jour même où l’Algérie a annoncé le démantèlement d’une cellule terroriste née d’une invraisemblable implication maroco-israélienne. Une concordance impossible et irréaliste. Autre preuve du mensonge du pouvoir algérien : En 2017, cinquante-cinq ans après l’accession du pays à l’indépendance, l’Etat algérien avait annoncé la fin des opérations de déminage après avoir détruit 8.854.849 mines et assaini 62.421 hectares, selon une dépêche de l’agence de presse officielle. Moins d’un an après cette annonce, une explosion a eu lieu, mettant en doute la crédibilité de l’annonce algérienne. Puis, en 2018, deux enfants, une fillette et un garçon âgés de 11 et 7 ans, ont été tués tandis que deux autres, âgés de 10 et 7 ans, ont été blessés dans l’explosion d’une mine au sud de Tlemçen, la même wilaya où a été enregistrée l’explosion de la mine que l’armée algérienne veut attribuer au Maroc !