Plusieurs jours se sont écoulés depuis l’éclatement du « faux scandale » des écoutes téléphoniques, monté par « Amnesty » et largement relayé par un consortium de médias internationaux, et aucune preuve n’a encore été diffusée. Pire, certains médias, français notamment, n’ont pas hésité à demander aux pays accusés, dont le Maroc, de fournir des preuves de leur non implication dans cette affaire dont les contradictions sont de plus en plus flagrantes.
Deux médias en particulier ont choisi de s’attaquer de façon quasi quotidienne au Maroc en racontant une seule version des faits, la leur. Il s’agit du journal « Le Monde » et du media en ligne « Mediapart ». Mettant de coté leur professionnalisme et leur sens de l’éthique, les deux médias font désormais dans le sensationnel. Ils tentent même d’influer négativement les relations entre le Maroc et la France en appelant Paris à prendre des mesures contre le Maroc ! Chose qui ne risque pas d’arriver non seulement grâce à la solidité des relations entre les deux pays mais également car cette affaire n’est qu’un grand « bluff ».
La démarche de ces médias confirme l’acharnement contre le Maroc dont l’émergence semble déranger certains milieux européens. Le dernier rapport de l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité (SWP), prouve d’ailleurs que tout est en marche pour tenter de freiner l’avancement du Royaume. Pour faire court, le rapport, censé rester confidentiel, dit clairement que l’Allemagne veut pousser l’Union Européenne à tourner le dos au Maroc pour l’empêcher de poursuivre son développement rapide qui fait passer ses concurrents pour des « tocards ».
Au-delà des contradictions de cette affaire et l’acharnement des médias français contre le Maroc en cette période importante de son histoire, la question se pose toujours sur la démarche entreprise par Amnesty International pour accuser plusieurs pays d’espionnage. Diffusant une liste de 50000 personnes, l’ONG et ses alliés affirment qu’une analyse a démontré que seulement une vingtaine, sur la cinquantaine de téléphone analysés, ont été infiltré par un système d’espionnage. Et aucun moyen technique ne permet de connaître le pays ou la partie ayant placé le téléphone en question sous surveillance. « Les experts » d’Amnesty se base donc sur une liste qu’une « source anonyme » a remis entre leurs mains.