Le Parti des Travailleurs (PT), l’une des principales formations de l’opposition en Algérie, a dénoncé une « fermeture complète de la scène politique et médiatique » dans ce pays maghrébin.
« Nous sommes confrontés à une fermeture complète de la scène politique et médiatique dans un contexte de violations croissantes des droits politiques consacrés par la constitution », a expliqué le bureau politique du parti des travailleurs (PT) dans un communiqué.
Il a ajouté que cette situation « augmente la tension politique, ouvre la porte aux aventuriers et expose notre pays aux ingérences extérieures, comme en témoignent les rapports successifs émis par les instances et organisations internationales ».
Le PT a exprimé sa « profonde préoccupation » et dénoncé par la même « les arrestations quotidiennes de militants, militants politiques, personnalités des médias en raison de leurs opinions ou de l’exercice de leurs droits politiques, et parfois en raison de leur participation antérieure aux marches hebdomadaires ».
Dans ce sens, le parti regrette une « déviation dangereuse, où les droits démocratiques les plus fondamentaux ont été violés, et les activités ou opinions politiques sont criminalisées par le pouvoir judiciaire, qui porte de graves accusations qui n’ont rien de criminels », comme ce qui s’est passé avec des dizaines de détenus et de juristes qui « n’ont commis ni meurtre, ni corruption, ni terrorisme, ni espionnage, ni même délits ».
Le parti a appelé à « mettre fin à cette voie dangereuse » afin d' »épargner, ajoute-t-il, à l’Algérie « toute dérive due aux arrestations et décisions arbitraires ».