L’état de santé de 23 détenus, arrêtés le 3 avril 2021 lors d’une marche à Alger et placés en détention provisoire, a été dégradé suite à la grève de la faim qu’ils observent depuis neuf jours, selon la Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme (LADDH).
En grève de la faim depuis neuf jours à la prison d’El Harrach à Alger, des détenus du Hirak ont été évacués à l’hôpital suite à la dégradation de leur état de santé, a précisé la LADDH dans un communiqué.
Elle a fait savoir que des « premières évacuations d’urgence à l’hôpital sont signalées de la prison d’El Harrach, parmi ces détenus du Hirak en détention provisoire depuis le 3 avril dernier ».
Dans ce sens, la Ligue a exprimé ses inquiétudes face à la dégradation de l’état de santé de ces détenus, appelant à leur libération en urgence.
La LADDH a souligné qu’il « tiendrais pour responsables les autorités politiques et judiciaires quant à toute évolution fâcheuse de la situation, plus jamais d’autres drames après ceux de Talmat et Fekhar, paix à leurs âmes ».
Dans un post sur Facebook, l’avocate Aicha Zamit, membre du collectif de défense, a pour sa part fait savoir que les grévistes « sont affaiblis mais déterminés à poursuivre leur protestation ».
Cette dégradation de l’état de santé de ces détenus est intervenue suite à « une hypoglycémie aiguë et une baisse de la tension ».