Le régime algérien perd le nord et la raison. A défaut d’une légitimité populaire, traduite par des contestations dans la rue dont la ferveur n’a pas baissé d’un iota, il s’attaque au Maroc, pour la énième fois, dans un geste suicidaire qui dénote du début de la fin d’un pouvoir qui agonise. Le pays étant empêtré de gros problèmes socio-économiques et politiques inextricables, et étant incapable d’apaiser le Hirak populaire, ses symboles ne voient d’autre solution pour détourner l’opinion publique internationale et algérienne de ce qui se passe en interne que de s’en prendre au Maroc. La facilité ? Sauf que les Algériens ne sont pas dupes !
Preuve que ce même régime, hué par les Algériens et invité à chaque manifestations hebdomadaire du Hirak et du mouvement des étudiants à quitter le pouvoir, est derrière cette propagande qui a fait son temps et qui servait à ‘’droguer’’ dans le passé tout un peuple en lui faisant accroire au complot extérieur pour continuer à piller les richesses du pays, c’est le symbole même de l’Etat (si Etat il y a), en l’occurrence le président Abdelmajid Tebboune, qui reprend le flambeau des allégations désuètes et infondées contre le royaume. Mais elles se suivent et se ressemblent, ces allégations. Après le porte-parole du gouvernement qui avait affirmé récemment que le royaume et Israël complotaient contre la république populaire, c’était au tour du président Abdelmadjid Tebboune lui-même, qui, lundi soir 1er mars 2021, dans une intervention télévisée, accusait le Maroc de répandre des fake news sur sa santé et pour déstabiliser son pays. Une autre preuve, si besoin est : l’Armée populaire nationale algérienne (ANP), dans son bilan opérationnel sur la lutte anticriminalité, publié le même jour, via l’agence officielle APS, déclare, tout en taxant le Maroc de « régime marocain qui use de tous les moyens pour faire écouler et vendre ses drogues en dehors de ses frontières, et ce en faisant fi de la sécurité et la stabilité des pays du voisinage».
Qui est donc un Etat du chaotique ? Est-ce un pays dont le Roi est plébiscité par son peuple, un pays qui œuvre pour son développement et son progrès, qui est classé 9e mondial dans la campagne de vaccination contre le Covid-19, qui prépare ses élections législatives dans la transparence, ou bien un pays chaotique où la légitimité du régime est contesté, un pays au bord du précipice, un pays aux richesses incommensurables qui paupérise sa population, un pays où les jeunes se suicident à défaut de perspectives et d’espérances de vivre une vie digne, un pays qui est encore au stade des effets d’annonce concernant sa propre campagne de vaccination qui avance à pas d’escargot, un pays où l’on a même pas besoin d’élections pour savoir par avance que les prochains dirigeants seront parachutés du sein même de la junte militaire qui sévit dans le pays à coups de matraques et de torture…
Mais que dire d’une junte militaire algérienne aux abois, dirigée par une mafia de vieux généra à l’esprit délétère, qui se cramponne vaille que vaille au pouvoir et à la vache aux pétrodollars, au détriment de la volonté populaire qu’elle relègue au dernier de ses soucis et qui finance et protège des mercenaires et des terroristes à l’intérieur du pays au risque de faire tomber la région du Sahel entre les mains de la nébuleuse terroriste.