La prestation de Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, ce lundi 8 février 2021, restera dans les annales de l’histoire. Il a levé le voile, devant le monde entier et surtout devant la grande communauté africaine, sur les agitations d’une Algérie en proie à une crise sociale et économique sans précédent et à une contestation populaire inédite, qui n’a que faire que de s’en prendre au Maroc. Lors de la conférence de presse à l’issue du 34e Sommet de l’Union africaine, le ministre Bourita s’est étonné de l’acharnement algérien contre le Maroc ces deux derniers mois. « Je suis surpris par l’énergie et le temps que consacre l’Algérie à la question du Sahara marocain. C’est presque devenu la question prioritaire nationale de l’Algérie. On a vu, au cours des dernières semaines, comment toutes les institutions algériennes se sont mobilisées. On a compté presque une cinquantaine de déclarations de la présidence de la République, du porte-parole du gouvernement, du Premier ministre, de la diplomatie algérienne, de l’armée algérienne. Même au niveau religieux, l’Algérie a mobilisé », a-t-il souligné. M. Bourita ne s’est pas arrêté à ce stade. “Est-ce que la question du Sahara marocain est la priorité des priorités de l’Algérie, plus que les questions qui concernent l’Algérie et les Algériens ? », s’est-il interrogé.
Le 17 décembre 2020 lors de la prière du vendredi, le ministère algérien a demandé aux imams des mosquées de consacrer le prêche à la normalisation des relations maroco-israéliennes et la reconnaissance par Trump de la souveraineté du royaume sur le Sahara. “C’est une contradiction entre un discours qui présentait ce pays comme un pays observateur, un pays neutre, un pays qui ne défend que des principes, et une réalité où l’on voit la question du Sahara marocain placée comme la cause nationale algérienne”, a poursuivi Bourita.
Plus personne ne se trompe au sujet de ce qui se passe actuellement en Algérie : Emeutes, manifestations de contestation de la légitimité du pouvoir et de la répression, suicides et menaces de suicides des jeunes, cherté de la vie, crise économique et sociale…
Et pourtant, tout cela est laissé de côté, ignoré par le pouvoir algérien qui tente, à répétitions, sans se lasser, usant de toutes les formes de propagande et de fausses informations, allant même jusqu’à inventer de son cru une prétendue guerre livrée aux Forces armées royales à El Guerguerat où, pourtant, officient des représentants observateurs de l’ONU, de s’attaquer ouvertement au Maroc par les voies officielles et officieuses. Pourquoi ? La décision de l’administration américaine de reconnaître la souveraineté du Maroc sur son Sahara et d’ouvrir un consulat à Dakhla a été l’épée de Damoclès au-dessus de la tête des vieux généraux algériens et de leurs pions placés au pouvoir. Du coup, la réaction était hystérique depuis quelques semaines et cela dure encore : Acharnement accru contre le Maroc dans les médias et par le truchement de la présidence, du porte-parole du gouvernement, de ministres, de généraux…
Une contradiction flagrante et insaisissable que le ministre Bourita a relevée devant tous les supports de presse du continent et du reste du monde. Car il a fallu qu’on en finisse avec cette scène de théâtre de mauvais goût, orchestrée par un Etat-voyou qui abrite et finance un front de mercenaires et des milices prêtes à tout contre quelques billets de dollars.