Est-ce le début de la fin du parcours de Hakim Benchamach à la tête du parti Authenticité et Modernité (PAM). La tenue, samedi, de la rencontre de communication du parti à Agadir, pourtant interdite par le secrétaire général, est un signe annonciateur de cette fin selon plusieurs observateurs. Tenue en présence de quelques 3000 militants, dont plusieurs parlementaires et conseillers, et sous la présidence d’un secrétaire général régional démis de ses fonctions par Benchamach, cette réunion a provoqué la colère de l’actuel chef de file du parti du tracteur.
La rencontre a été suivie également par la tenue de la deuxième réunion de la commission préparatoire du 4ème congrès prévu avant la fin de l’année en cours. Publiant un communiqué hier dans la soirée pour commenter cette réunion, Benchamach a critiqué « des manquements graves » et des « déviations sans précédents ». Pour le responsable, la tenue de ladite réunion est contraire aux décisions du secrétariat général et du bureau fédéral du parti.
A rappeler que le tribunal de première instance d’Agadir avait rejeté la plainte de Hakim Banchamach visant l’interdiction de cette réunion. Le revers essuyé par le secrétaire général n’est pas le premier en son genre. En effet, perdant chaque jour de nouveaux soutiens au sein des hauts cadres du parti, le 5e secrétaire général de l’histoire de ce parti crée en 2008 n’arrive plus à assoir son autorité devant la multiplication des contestations.