« Il est nécessaire aujourd’hui plus que jamais d’œuvrer ensemble pour réhabiliter le champ politique au Maroc et lui redonner la place qui lui sied, et de changer le mode de travail dans ce champ ». Ce sont là les mots du secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka. Le responsable qui s’exprimait samedi dernier à Tanger a affirmé que son parti aurait identifié trois points d’entrée essentiels pour atteindre cette réhabilitation.
Le premier de ces points, selon M. Baraka est celui de la mise en place d’un plaidoyer au nom et au profit du citoyen afin de faire entendre sa voix, tant auprès du gouvernement qu’auprès du parlement et des autres institutions. Le deuxième point est celui de l’élaboration d’une vision stratégique prospective afin d’identifier les actions et les orientations possibles en tenant compte des potentialités du Maroc.
Poursuivant son intervention à la maison de la presse de la ville de Tanger, l’ancien président du Conseil Economique, Social et environnemental (CESE) a affirmé que la troisième clef de voûte consiste en le renforcement de la crédibilité, « qui se décline en l’élaboration de solutions réalisables aux problèmes dont fait face la société ».
Appelant les partis politiques à jouer leur rôle d’encadrement des citoyens, mais aussi à s’acquitter pleinement de la tâche de médiation, le chef de file du parti de la balance a exhorté les formations politiques à se recentrer sur « l’action partisane, politique, militante et d’encadrement ».
S’arrêtant sur la situation interne au PI, M. Baraka a affirmé que le parti a réussi à surmonter les divergences et à ressouder ses rangs. « Nous avons pu réaliser la conciliation entre les composantes du parti dans presque l’ensemble du territoire du Royaume », a-t-il souligné.