Le bilan de mi-chemin du cabinet EL Othmani ne convainc pas grand monde. Surtout pas l’opposition, mais même certaines composantes de la majorité gouvernementale ! Ce qui s’est passé mercredi 22 mai 2019 à la Chambre des représentants, en atteste. Le bilan d’étape de l’action gouvernementale a suscité des réactions divergentes des groupes et groupements parlementaires de la majorité et de l’opposition.
Ce qui est à souligner en gras, ce sont les réactions des groupes parlementaires de parties politiques formant l’actuel gouvernement ne sont pas passés inaperçues.
Ainsi, le groupe du Rassemblement Constitutionnel, qui a pris note des réalisations du gouvernement, a appelé à accorder une grande attention aux ‘’dysfonctionnements entachant la mise en œuvre du programme gouvernemental et des programmes sectoriels’’.
En tant que composante de la majorité gouvernementale, le groupe Haraki (Mouvement populaire) a appelé au ‘’contrôle de l’endettement et à l’adoption d’un indice évaluant le déficit d’investissement dans les zones éloignées’’. Même son de cloche chez le groupement du Progrès et du socialisme qui a mis l’accent sur les dysfonctionnements ayant marqué la mise en œuvre des programmes et chantiers sectoriels, tout en insistant sur la nécessité de faire preuve d’objectivité et de tenir compte du contexte politique précédant la formation du gouvernement.
