« L’arrivée du variant Omicron a provoqué, il y a trois semaines, une vague de contaminations qui s’est transformée en tsunami », a déclaré samedi le ministre libanais de la Santé, Firas Abiad, sur son compte twitter, mettant en garde contre une flambée épidémique sans précédent dans le pays. « La situation dans les hôpitaux et les unités de soins intensifs reste pour le moment stable et des efforts ont été déployés afin d’éviter une éventuelle saturation », a-t-il ajouté.
Le Liban connaît une propagation exponentielle du coronavirus où le nombre des personnes contaminées ne cesse d’augmenter. Samedi, le ministère libanais de la Santé a signalé 17 décès et 7.547 cas confirmés, portant ainsi le bilan total à 9.267 décès et 769.400 contaminations, alors que 675.859 personnes ont recouvré leur santé, indiquent les agences de presses internationales.
A compter de lundi prochain, les fonctionnaires du secteur public devront obligatoirement se faire vacciner, ou seront soumis à des tests PCR deux fois par semaine. Selon les chiffres du ministère de la Santé, 45% de la population totale du pays (environ 6 millions) a reçu au moins une seule dose, tandis qu’environ 37% a reçu les deux doses, et environ 17% s’est fait inoculer trois doses.