Après 11 jours d’hostilité, le calme semble revenir dans les territoires palestiniens et en Israël. En effet, après d’intenses tractations diplomatiques, Israël et le mouvement palestinien Hamas se sont mis d’accord sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza qui est entré en vigueur à 2 h locales vendredi.
Ces dix derniers jours, les raids aériens et les tirs d’artillerie sur l’enclave palestinienne ont fait en 11 jours au moins 232 morts côté palestinien, dont 65 enfants ainsi que des combattants, et 1.900 blessés, selon les autorités à Gaza. En Israël, 12 personnes, dont un enfant et une adolescente ainsi qu’un soldat, ont péri dans les tirs de roquettes et 355 ont été blessées, selon la police.
Dès les premières minutes de l’entrée en vigueur de l’accord, des milliers de Palestiniens ont célébré l’événement dans les rues du centre de Gaza et de Cisjordanie occupée, tandis que l’armée israélienne ne faisait mention d’aucune nouvelle alerte à la roquette, rapportent les agences de presse internationales.
Peu avant cela, le président américain Joe Biden a estimé que le cessez-le-feu à Gaza était « une vraie opportunité » d’avancer vers la paix entre Palestiniens et Israéliens. Lors d’un discours à la Maison Blanche, M. Biden a indiqué que les deux parties méritent « des mesures égales de liberté, de prospérité et de démocratie ».
Par ailleurs, le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et le président de l’Assemblée générale, Volkan Bozkir, se sont félicités, jeudi soir, de l’annonce d’un accord de cessez-le-feu entre Israël et les Palestiniens après 11 jours de violences.