Sans fard, depuis 20 ans, et au fil des années et des réalisations, c’est la face du Maroc moderne qui a changé. La dynamique installée avec l’avènement du nouveau règne de S.M. le Roi Mohammed VI, est en marche. Elle est palpable, concrète. Elle donne l’impression que demain, c’est déjà aujourd’hui. Que nous sommes déjà dans le futur, projetés à travers des projets actuels qui évoluent. Telle l’eau de source qui rechigne de stagner dans un endroit fermé.
Ce n’est point de la prose, encore moins de la langue de bois. Depuis l’accession du Roi Mohammed VI au trône, la physionomie du pays s’est diamétralement métamorphosée. La dynamique enclenchée, sociale et économique, voire même culturelle (eu égard au nombre important de festivals et de rendez-vous culturels) a réanimé un Maroc essoufflé au sortir d’une époque de marasme et de réformes structurelles des années 80 et 90. Sur le plan économique, personne ne peut nier, aujourd’hui, le fait que le climat des affaires a fait un grand bond en avant, les notations des agences internationales, sur la base desquelles les investisseurs internationaux s’appuient pour leurs décisions d’investir dans un pays donné, en attestent. L’ère Mohammed VI a été surtout marquée par des mesures importantes pour la libéralisation de son économie : incitations aux investisseurs, signatures d’accords de libre-échange, ouverture sur de nouveaux marchés notamment en Afrique… Un règne également marqué par le déploiement d’un important réseau d’infrastructures et de superstructures : ports, autoroutes, ponts, chemins de fer, zones industrielles… Le but étant de mettre en œuvre la volonté du Souverain de se doter d’infrastructures et de superstructures à même de faire du Maroc un hub économique régional.
Pour attirer les investisseurs étrangers, il a fallu édifier des infrastructures qui renforcent l’attractivité économique du pays, fort de sa stabilité politique. L’un des grands chantiers royaux, le complexe portuaire Tanger Med, comprenant les ports Tanger Med I et Tanger Med II, le plus grand port d’Afrique, symbole du renouveau économique du royaume. La ligne LGV Tanger-Casablanca a grandement accéléré la connectivité logistique de ce pôle économique majeur.
Grâce à cette superstructure, le Maroc est devenu une plaque tournante en Afrique en matière d’industrie automobile notamment. Ella a été d’ailleurs l’argument qui a convaincu PSA à s’installer dans la zone franche de Kenitra.
L’ère Mohammed VI a placé le Maroc parmi les pays les plus en vue en matière de prise de conscience de la préservation de l’environnement, de la biodiversité et de l’emploi des énergies renouvelables pour un développement durable. En chef d’Etat convaincu dont la fibre environnementale n’est plus à démontrer, le Roi Mohammed VI avait lancé en 2009 un chantier majestueux, en l’occurrence la Stratégie énergétique, avec cinq grands plans : le programme intégré de l’énergie éolienne, le plan solaire marocain, le programme solaire photovoltaïque, les chantiers de production hydroélectrique et le programme national d’efficacité énergétique.
Le royaume a pris ainsi un virage décisif en matière d’intégration des énergies renouvelables dans l’économie nationale.
Le règne de Mohammed VI a été marqué par la signature de 56 accords de libre-échange avec l’Union Européenne qui a évolué vers un Accord Global et Complet dans le cadre du statut avancé favorisant une convergence par rapport à l’acquis communautaire, puis avec les-Etats Unis d’Amérique, la Turquie, l’accord d’Agadir (Maroc-Tunisie, Egypte, Jordanie), créant un espace sous-régional à grand potentiel et développement des relations commerciales avec des regroupement régionaux en Afrique : Union Economique et Monétaire Ouest-Africain (UEMOA) et la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Central (CEMAC).
L’attractivité économique du pays est en corrélation avec un postulat politique considérable : la stabilité sociale et politique du pays qui rassure tous les investisseurs étrangers. Et c’est là un des marqueurs des orientations du Roi Mohammed VI qui a renforcé la perception selon laquelle le Maroc est une exception sur le plan et régional et continental. Le Souverain n’a eu de cesse d’ouvrir le jeu politique pour permettre une réelle participation à la gestion des affaires publiques, en impliquant notamment la société civile. Une belle leçon de bonne gouvernance.
D’ailleurs, ce fut un des éléments qui ont permis sous la houlette du Commandeur des Croyants, au Maroc d’éviter, de manière intelligente, les grands orages politiques qui ont perturbé les pays voisins, soulignant au passage une anticipation continue des aspirations du peuple marocain et des jeunes particulièrement qui jouissent d’une attention royale toute particulière.
Dans la même lignée, les grands chantiers et les grandes zones industrielles lancés durant ces 20 ans de règne ont eu pour objectif de faire libérer les énergies des jeunes et les aider à intégrer le monde numérique et technologique avec assurance et confiance.
Faire perpétuer cette exception marocaine a permis par ailleurs de faire rayonner le Maroc à l’international notamment à l’échelle du continent africain où ses racines s’étendent. La vision royale africaine, renforcée par la réintégration du Maroc à l’Union africaine, a été applaudie sous le ciel africain et sous d’autres cieux dans des contrées bien lointaines. La vision royale pour l’immigration a permis au Maroc de devenir une puissance régionale incontournable dans le dialogue stratégique entre deux continents aux ambitions planétaires que sont l’Europe et l’Afrique.
Ce Maroc nouveau, qui vit au rythme des chantiers stratégiques lancés par SM le Roi Mohammed VI, dans le domaine social et économique et culturel mais aussi et surtout des Droits de l’Homme. Sur ce dernier point, il est injuste de ne pas se rappeler que le Maroc fut le premier pays arabe et africain à entamer un chantier de réconciliation avec les Marocains qui ont souffert des années de plomb. Encore une fois, une initiative qui a fait briller l’étoile du Maroc dans le monde, aux côtés de celle de l’initiative nationale du développement humain (INDH).
Sur le plan religieux, le Maroc a brillé par le discours de modération devenu un porte étendard en Europe et sur le continent américain.
Le Roi Mohammed VI a toujours prôné un islam de la modération et du juste milieu, seul rempart contre le radicalisme et le terrorisme. Difficile pour tout expert international de parler de lutte contre le terrorisme sans évoquer l’expertise marocaine dans le domaine et l’appui des services de sécurité marocains qui a permis d’éviter au monde de monstrueux drames et déjouer des attentats meurtriers.
Difficile aussi de tout cerner en parlant d’un chantier royal qui a concerné différents domaines. Au fil des années et des projets politiques et économiques qui façonnent le nouveau Maroc, le Roi Mohammed VI a réussi à établir avec les Marocains un lien solide basé sur l’adhésion à ses projets et la complicité dans la construction du Maroc demain.