Six mois après avoir été poignardé aux États-Unis, l’écrivain britannique Salman Rushdie sort un nouveau roman, « Victory City », le « récit épique d’une femme » au XIVe siècle qui va ériger une ville, subir l’exil et les menaces dans un monde patriarcal.
Achevé avant son agression au couteau, ce roman, sans doute l’un des plus attendus de l’année, de l’auteur d’origine indienne, est présenté comme la traduction de l’épopée historique de Pampa Kampana, une jeune orpheline dotée de pouvoirs magiques par une déesse, qui va créer la ville de Bisnaga, littéralement Victory City, a indiqué l’agence de presse AFP.
L’écrivain ne fera aucune promotion pour présenter son 15ème roman qui sort mardi aux États-Unis et jeudi au Royaume-Uni, a prévenu son agent Andrew Wylie dans le quotidien britannique The Guardian, même « si sa guérison progresse » depuis l’attaque qui a failli lui coûter la vie le 12 août dernier, a rapporté la même source.
Un jeune homme s’était jeté sur lui armé d’un couteau alors qu’il s’apprêtait à prendre la parole lors d’une conférence à Chautauqua dans le nord-ouest de l’Etat de New York, près du Grand Lac Erié.
Rushdie, naturalisé américain et qui vit à New York depuis 20 ans, a perdu la vue d’un œil et l’usage d’une main, avait annoncé en octobre son agent.