C’est parti pour la Semaine du film sur les droits des femmes, à Rabat. Cet événement culturel, a démarré vendredi soir au cinéma Renaissance, sous la thématique de la lutte contre les violences et discriminations basées sur le genre et de la protection des droits des femmes et des filles.
Organisée en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et avec l’appui des ambassades du Canada, de Suisse et d’Australie, la Fondation Hiba et l’association des rencontres méditerranéennes du cinéma et des droits de l’Homme (ARMCDH), cette Semaine s’inscrit dans le cadre des activités de la campagne mondiale des « 16 jours d’activisme contre la violence basée sur le genre », qui a lieu chaque année du 25 novembre au 10 décembre.
« On commémore aujourd’hui la journée onusienne de lutte contre les violences à l’égard des femmes, qui représente une mobilisation mondiale où tous les États et les acteurs se mobilisent pour intensifier les efforts et éradiquer ce phénomène », a souligné la représentante d’ONU femmes Maroc, Leila Rhiwi dans une déclaration M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP, affirmant que l’objectif de cette manifestation est de porter la voix des femmes, protéger leurs droits et lutter contre les violences à leur égard.
L’ouverture de cette édition a été marquée par la projection du long-métrage « Les yeux secs » de la réalisatrice Narjiss Nejjar. Ce film poignant de 120 minutes met en lumière plusieurs problématiques, notamment l’émancipation des femmes face au regard et à la mainmise des hommes sur leur destinée.
Au programme de cette semaine figure également la projection d’une série d’œuvres cinématographiques, de films et de documentaires produits à travers le monde, abordant les discriminations fondées sur le genre et les luttes des femmes pour l’égalité, notamment « L’ordre divin » de Petra Biondina Volpe (2017), « Between two seas » de Anas Tolba (2019, « Kuessipan » de Myriam Verreault (2019), « Brazen Hussies » de Catherine Dwyer (2020) et « Mazal Tefla » de Meryem Aït Aghnia (2022).
Une session de débat est prévue à la fin de chaque projection avec les interventions de militantes pour les droits des femmes, d’équipes de production cinématographique ou d’actrices.