Le Comité du Prix du Roi Fayçal a organisé, mardi soir, une cérémonie en l’honneur des lauréats du prix, toutes catégories confondues, pour les années 2020 et 2021, qui ont excellé dans les domaines de « servir l’Islam », des études islamiques, de la langue arabe et la littérature, de la médecine et la science, dont le chercheur marocain Mohamed Mechbal.
Présidé par le prince Khalid Al-Fayçal, conseiller du Serviteur des deux Lieux saints, gouverneur de la région de la Mecque, le Comité a dévoilé en février dernier les noms des lauréats du prix pour l’année 2021 dans ses cinq catégories, dont le Prix Roi Fayçal de langue et littérature arabes axé sur le thème « La nouvelle rhétorique », qui a été décerné cette année au Professeur de rhétorique et de critique littéraire à la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Abdelmalek Essaâdi de Tétouan, Mohamed Mechbal, dont les œuvres sont pour la plupart liées au sujet du prix.
Dans son discours lors de cette cérémonie, le secrétaire général du Prix international du Roi Fayçal, Abdulaziz Al-Sabeel, a déclaré que le travail de M. Mechbal dans le domaine de la nouvelle rhétorique « se caractérise par la profondeur, la nouveauté et l’authenticité combinant théorie et pratique, et cherche à lier la recherche rhétorique aux domaines de la littérature, de la langue et de la communication, et à jeter les bases théorique et procédural des débuts du discours rhétorique arabe moderne ».
A cette occasion, un court métrage a été projeté sur Mohamed Mechbal qui est connu pour ses travaux et ses recherches dans le domaine de la rhétorique, et qui a souligné qu’il s’agit de « la connaissance d’un ensemble de techniques que nous utilisons dans notre langage quand on cherche à s’influencer », ajoutant que dans ce domaine, le travail porte sur des textes religieux et politiques, ou sociaux et littéraires, etc.
Le prix de la langue et littérature arabes pour l’année 2020 sous le thème « Études linguistiques arabes dans d’autres langues » a été décerné au professeur australien Michael Carter dont les travaux couvrent cinquante ans et ont contribué à l’étude du patrimoine grammatical arabe, et ont fourni les références les plus importantes pour la recherche linguistique en dehors du monde arabe.