Lors d’une cérémonie organisée par le ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports – Département de la culture, vendredi à Rabat, les noms des heureux élus du Prix du Maroc du Livre, au titre de l’année 2020, ont été dévoilés. Joie et émotion étaient au rendez-vous pour les écrivains qui ont été sacrés, en reconnaissance de leur efforts en matière de créativité, de recherche, de traduction et dans le large domaine de la propriété intellectuelle.
La 50ème édition de ce rendez-vous culturel incontournable, marqué par la présence de grands noms de la sphère intellectuelle au Maroc, a ainsi récompensé, dans la catégorie des Sciences sociales, l’auteur Al Habib Astati Zine Eddine pour son ouvrage en arabe sur Les mouvements de contestation au Maroc et la dynamique du changement dans la continuité, édité au Centre arabe de recherches et d’études politiques à Doha.
Dans la catégorie Sciences humaines, le prix est revenu à Moustapha Bouaziz pour son œuvre « Les Nationalistes Marocains au XXè siècle: 1873-1999 », paru en deux tomes chez Dar Afriqia-Asharq. Le Prix des Etudes littéraires, linguistiques et artistiques a été décerné à Abderahmane El Tmara pour son livre, également en arabe sur « Le possible et l’imaginaire: La référence politique dans le récit », paru chez Dar Konoz Al-ma’rerfa en Jordanie.
Quant à l’ouvrage dédié à « La linguistique amazighe: caractéristiques et construction de la phrase », de son auteur Rachid Laâbdlaoui (Dar Bouregreg), il a été primé dans la catégorie Etudes sur la culture amazighe.
Pour la catégorie Traduction, le jury du prix du livre a porté son choix sur Hassan Amili et Abderrazak El Asri pour leur traduction de l’ouvrage « Rabat et sa région » œuvre de la mission scientifique française paru aux éditions Dar Bouregreg, ex-aequo avec Abderrahim Hazl pour sa traduction du livre d’André Adam « Histoire de Casablanca, des origines à 1914 », paru aux éditions Dar Al Aman.
Le prix de la poésie a été décerné à Mohamed Aniba El Hamri pour son recueil « Tartaoui Banjiaê Alqassid », paru chez Dar Aqarawyen, alors que le prix de la catégorie Narration est allé à Chouaib Halifi pour son roman en arabe « La tansa mataqoul » (n’oublie pas ce que tu dis).
L’écrivain amazighophone Abdellah El Menani, a quant à lui, été primé dans la catégorie de la Création littéraire amazighe, alors que Abdellah Derkaoui s’est adjugé le prix du Livre de l’enfant et des jeunes pour son récit « Et la vie continue », paru aux Imprimeries Bilal.